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28 juin au 13 juillet 2024
vernissage le 28 juin 17h
CRITERIUM
371 rue du Pont, Québec
Brutalisme Parallèle
28 juillet au 25 août 2023
vernissage le 28 juillet à partir de 17 h
Commissaire : Péio Eliceiry
Artistes :
Sara A.Tremblay, Samuel Breton, Alexandre David, Alexanne Dunn, Péio Eliceiry, Valérie Kolakis, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, Mathieu Lévesque, Mylène Michaud, François Simard, Nathalie Thibault.
Collaborations :
Pascale Bédard et Blaise Carrier-Chouinard, Chany Lagueux et Maxime Rheault de Criterium.
Où : Galeries du 580 Côte d’Abraham à Québec, dans les espaces de VU Photo et de l’Œil de poisson
Entrée libre du jeudi au dimanche, de 13 h à 17 h
Pensée suivant une approche exploratoire du commissariat en art visuel, l’exposition Brutalisme Parallèle présente des pratiques artistiques sélectionnées pour leur potentiel de réactivité face au thème donné. Les œuvres, pour la plupart inédites et conçues spécifiquement pour l’exposition, mettent en tension leurs modes d’expression particuliers et un pan de l’architecture moderne : le brutalisme. Les propositions multidisciplinaires – peinture, photographie, installation sculpturale, intervention in situ, textile, vidéo, design graphique – sont disposées dans les espaces d’exposition au gré d’une vision collaborative. Tel qu’opéré par l’architecture dans l’espace commun des villes, le partage sensible d’un monde matériel, esthétique et intellectuel, est au cœur des préoccupations qui motivent cette manifestation d’art.
Porté par un mouvement d’avant-garde radical d’après-guerre, le brutalisme en architecture est une expression sociale typique de son époque. Répondant aux besoins de reconstruction massive et d’émancipation culturelle d’alors, le brutalisme développe une architecture moderne de style minimal qui met à profit les caractéristiques des matériaux bruts. On reconnaît son empreinte tardive à Québec par ses grandes constructions de béton brut.
Au travers une variété d’expériences plastiques, les artistes ont réalisé des œuvres qui éprouvent les possibilités artistiques de cette architecture moderne. Souvent rythmées par l’apparence monumentale et brute des édifices mais aussi inspirées par les idées innovantes que le brutalisme propage, les explorations des artistes dépassent le simple commentaire. Quelquefois envisagées dans une perspective ouverte, les œuvres nous parlent de la création, du rapport entre l’humain et la matière et de l’influence de nos actions sur la nature. La multidisciplinarité et l’éclectisme des propositions artistiques reflètent ici l’énergie et l’actualité que l’élan brutaliste insuffle, encore aujourd’hui.
Brutalisme Parallèle : une exposition exploratoire sous le signe de l’architecture.
28 juillet au 25 août 2023
vernissage le 28 juillet à partir de 17 h
Commissaire : Péio Eliceiry
Artistes :
Sara A.Tremblay, Samuel Breton, Alexandre David, Alexanne Dunn, Péio Eliceiry, Valérie Kolakis, Virginie Laganière et Jean-Maxime Dufresne, Mathieu Lévesque, Mylène Michaud, François Simard, Nathalie Thibault.
Collaborations :
Pascale Bédard et Blaise Carrier-Chouinard, Chany Lagueux et Maxime Rheault de Criterium.
Où : Galeries du 580 Côte d’Abraham à Québec, dans les espaces de VU Photo et de l’Œil de poisson
Entrée libre du jeudi au dimanche, de 13 h à 17 h
Pensée suivant une approche exploratoire du commissariat en art visuel, l’exposition Brutalisme Parallèle présente des pratiques artistiques sélectionnées pour leur potentiel de réactivité face au thème donné. Les œuvres, pour la plupart inédites et conçues spécifiquement pour l’exposition, mettent en tension leurs modes d’expression particuliers et un pan de l’architecture moderne : le brutalisme. Les propositions multidisciplinaires – peinture, photographie, installation sculpturale, intervention in situ, textile, vidéo, design graphique – sont disposées dans les espaces d’exposition au gré d’une vision collaborative. Tel qu’opéré par l’architecture dans l’espace commun des villes, le partage sensible d’un monde matériel, esthétique et intellectuel, est au cœur des préoccupations qui motivent cette manifestation d’art.
Porté par un mouvement d’avant-garde radical d’après-guerre, le brutalisme en architecture est une expression sociale typique de son époque. Répondant aux besoins de reconstruction massive et d’émancipation culturelle d’alors, le brutalisme développe une architecture moderne de style minimal qui met à profit les caractéristiques des matériaux bruts. On reconnaît son empreinte tardive à Québec par ses grandes constructions de béton brut.
Au travers une variété d’expériences plastiques, les artistes ont réalisé des œuvres qui éprouvent les possibilités artistiques de cette architecture moderne. Souvent rythmées par l’apparence monumentale et brute des édifices mais aussi inspirées par les idées innovantes que le brutalisme propage, les explorations des artistes dépassent le simple commentaire. Quelquefois envisagées dans une perspective ouverte, les œuvres nous parlent de la création, du rapport entre l’humain et la matière et de l’influence de nos actions sur la nature. La multidisciplinarité et l’éclectisme des propositions artistiques reflètent ici l’énergie et l’actualité que l’élan brutaliste insuffle, encore aujourd’hui.
Brutalisme Parallèle : une exposition exploratoire sous le signe de l’architecture.
Position(s)
4 mai au 4 juin 2023
Vernissage en présence de l’artiste le vendredi 05 mai à 17 h
Galerie.a est heureuse de présenter le travail récent de Péio Eliceiry dans le cadre de l’exposition individuelle Position(s). Peinture, collages et impressions y sont combinés au sein d’une œuvre graphique hybride.
Position(s)
L’exposition présente un ensemble de toiles et de dessins à caractère minimal, issus d’une imagerie personnelle multiforme. Portant une attention particulière aux matières de l’image et à divers phénomènes de la peinture, Péio Eliceiry constitue, avec ses dernières œuvres, ce qu’il nomme des « figures précises de l’imprécision ». Balançant entre nuance et radicalité, stabilité et déséquilibre, minutie et désinvolture, ses créations se situent quelque part entre l’idée et la matière. Fidèle à lui-même, il intègre à ses préoccupations formelles des réflexions spéculatives sur l’image.
Par des assemblages improbables, Péio Eliceiry questionne un ensemble de conventions de la culture visuelle. Les images, les formes, les couleurs, et les surfaces s’inscrivent ainsi dans un code visuel référant à différents champs de l’expérience tels que l’histoire (de l’art), la sémiologie, la philosophie et la science. Dans ses compositions épurées, il laisse visibles chacune de ses interventions picturales. Recouvrements, découpes, collages, gestes et textures s’offrent au regard, dévoilant le processus de l’artiste. Les relations entre les divers éléments picturaux – littéralement leurs positions – forment le sujet de l’ouvrage.
Galerie.a
261, rue Saint-Vallier Est, Québec, Québec, G1K 3P4
Entrée libre du jeudi au dimanche, de midi à 17 h
Vernissage en présence de l’artiste le vendredi 05 mai à 17 h
Galerie.a est heureuse de présenter le travail récent de Péio Eliceiry dans le cadre de l’exposition individuelle Position(s). Peinture, collages et impressions y sont combinés au sein d’une œuvre graphique hybride.
Position(s)
L’exposition présente un ensemble de toiles et de dessins à caractère minimal, issus d’une imagerie personnelle multiforme. Portant une attention particulière aux matières de l’image et à divers phénomènes de la peinture, Péio Eliceiry constitue, avec ses dernières œuvres, ce qu’il nomme des « figures précises de l’imprécision ». Balançant entre nuance et radicalité, stabilité et déséquilibre, minutie et désinvolture, ses créations se situent quelque part entre l’idée et la matière. Fidèle à lui-même, il intègre à ses préoccupations formelles des réflexions spéculatives sur l’image.
Par des assemblages improbables, Péio Eliceiry questionne un ensemble de conventions de la culture visuelle. Les images, les formes, les couleurs, et les surfaces s’inscrivent ainsi dans un code visuel référant à différents champs de l’expérience tels que l’histoire (de l’art), la sémiologie, la philosophie et la science. Dans ses compositions épurées, il laisse visibles chacune de ses interventions picturales. Recouvrements, découpes, collages, gestes et textures s’offrent au regard, dévoilant le processus de l’artiste. Les relations entre les divers éléments picturaux – littéralement leurs positions – forment le sujet de l’ouvrage.
Galerie.a
261, rue Saint-Vallier Est, Québec, Québec, G1K 3P4
Entrée libre du jeudi au dimanche, de midi à 17 h
Appareillage
Michelle Bui, Anthony Burnham, Louis-Philippe Côté, Péio Eliceiry, Pascal Gingras, Wanda Koop, Nicolas Lachance
du 23 février au premier avril 2018
Vernissage le 23 février à 18h
Réfléchie par Péio Eliceiry, Appareillage est une exposition collective qui s'interroge sur la façon dont la pensée photographique transforme la conception que l'on se fait de l'image et sur l'influence qu'elle a pu avoir sur le travail d'artistes de la peinture, de la sculpture et de l'installation.
Elle est partout, la photographie, et elle nous habite, même quand on lui prête moins attention. On cherche parfois à l’associer au passé, on l’appelle parfois image, mais même dans les travaux d’artistes qui ne se réclament pas d’être photographes, une idée de la photographie subsiste souvent. Appareillage regroupe des artistes qui intègrent une pensée photographique à l’intérieur de leurs pratiques qui sont d’abord picturales, sculpturales ou installatives. L’exposition s’intéresse à l’héritage des concepts et des mécanismes qui sont propres au médium, et à la façon dont il participe à la construction des œuvres ou à leur réception. Tantôt nostalgiques, tantôt critiques, les œuvres présentées convoquent des notions élémentaires de la photographie tels ses rapports à la lumière et au cadrage, ou encore interrogent le pouvoir de l’image photographique par ses modes de construction et sa mise en relation avec d’autres images. Elles s’offrent en tant que regards obliques sur l’actualité du médium, témoignant de sa prégnance dans les pratiques artistiques d’aujourd’hui.
Photography is everywhere, and it dwells within us, even when we are not conscious of it. Sometimes associated with the past, sometimes referred to as an “image,” an idea of photography often lingers in the work of artists who do not call themselves photographers. Appareillage brings together artists who integrate photographic thought into practices that are first and foremost painterly, sculptural, or installation-based. The exhibition looks at the legacy of concepts and mechanisms inherent to photography, and how the medium has participated in the construction of these works or in their reception. Sometimes nostalgic, sometimes critical, the works presented invoke the basic elements of photography, such as light and framing, or question the power of the photographic image through its modes of construction and its relations with other images. They offer an oblique perspective on the current state of the medium, bearing witness to its strong presence in contemporary art practices.
texte: centre VU
texte de Péio Eliceiry à propos de l'exposition
VU
550, côte d'Abraham
Québec
Michelle Bui, Anthony Burnham, Louis-Philippe Côté, Péio Eliceiry, Pascal Gingras, Wanda Koop, Nicolas Lachance
du 23 février au premier avril 2018
Vernissage le 23 février à 18h
Réfléchie par Péio Eliceiry, Appareillage est une exposition collective qui s'interroge sur la façon dont la pensée photographique transforme la conception que l'on se fait de l'image et sur l'influence qu'elle a pu avoir sur le travail d'artistes de la peinture, de la sculpture et de l'installation.
Elle est partout, la photographie, et elle nous habite, même quand on lui prête moins attention. On cherche parfois à l’associer au passé, on l’appelle parfois image, mais même dans les travaux d’artistes qui ne se réclament pas d’être photographes, une idée de la photographie subsiste souvent. Appareillage regroupe des artistes qui intègrent une pensée photographique à l’intérieur de leurs pratiques qui sont d’abord picturales, sculpturales ou installatives. L’exposition s’intéresse à l’héritage des concepts et des mécanismes qui sont propres au médium, et à la façon dont il participe à la construction des œuvres ou à leur réception. Tantôt nostalgiques, tantôt critiques, les œuvres présentées convoquent des notions élémentaires de la photographie tels ses rapports à la lumière et au cadrage, ou encore interrogent le pouvoir de l’image photographique par ses modes de construction et sa mise en relation avec d’autres images. Elles s’offrent en tant que regards obliques sur l’actualité du médium, témoignant de sa prégnance dans les pratiques artistiques d’aujourd’hui.
Photography is everywhere, and it dwells within us, even when we are not conscious of it. Sometimes associated with the past, sometimes referred to as an “image,” an idea of photography often lingers in the work of artists who do not call themselves photographers. Appareillage brings together artists who integrate photographic thought into practices that are first and foremost painterly, sculptural, or installation-based. The exhibition looks at the legacy of concepts and mechanisms inherent to photography, and how the medium has participated in the construction of these works or in their reception. Sometimes nostalgic, sometimes critical, the works presented invoke the basic elements of photography, such as light and framing, or question the power of the photographic image through its modes of construction and its relations with other images. They offer an oblique perspective on the current state of the medium, bearing witness to its strong presence in contemporary art practices.
texte: centre VU
texte de Péio Eliceiry à propos de l'exposition
VU
550, côte d'Abraham
Québec
Présage
du 13 mai au 23 juin 2017
vernissage le samedi 13 mai à 15h
Présage d’un jour nouveau
Déjà advenu.
Lumière de toujours
À l’ombre de jamais.
Apparitions.
Nuage du soir :
Soleil du matin.
La rumeur d’un appareil
Qu’on actionne.
Une image comme une carte
Que l’on tourne.
Au travers d’un processus d’atelier où chaque matériau et chaque intervention deviennent signifiants, l’exposition se déploie. Une sensibilité pour la couleur, une affinité pour les formes simples et les images archétypales entraînent le travail. L’exposition est un jeu d’assemblage où chaque élément inscrit sa dissemblance dans un ensemble éclectique.
Le présage concerne la mécanique de création ainsi que l’image fabriquée en tant qu’apparitions. Ce sont des idées qui se matérialisent. Ainsi, on peut envisager les oeuvres comme des signes avant-coureurs ou des symptômes d’un monde.
Dans ce monde de représentations, les peintures sont des appareils. Elles demandent à être actionnées pour réaliser leur programme. Ce sont des instruments qui conditionnent et sont conditionnés par notre sensibilité.
Par différentes méthodes d’appropriation du réel, qui impliquent entre autres l’utilisation artisanale de procédés techniques industriels, le peintre se fraie un chemin dans le fatras visuel de notre époque.
Galerie Nicolas Robert
10, rue King
Montréal
du 13 mai au 23 juin 2017
vernissage le samedi 13 mai à 15h
Présage d’un jour nouveau
Déjà advenu.
Lumière de toujours
À l’ombre de jamais.
Apparitions.
Nuage du soir :
Soleil du matin.
La rumeur d’un appareil
Qu’on actionne.
Une image comme une carte
Que l’on tourne.
Au travers d’un processus d’atelier où chaque matériau et chaque intervention deviennent signifiants, l’exposition se déploie. Une sensibilité pour la couleur, une affinité pour les formes simples et les images archétypales entraînent le travail. L’exposition est un jeu d’assemblage où chaque élément inscrit sa dissemblance dans un ensemble éclectique.
Le présage concerne la mécanique de création ainsi que l’image fabriquée en tant qu’apparitions. Ce sont des idées qui se matérialisent. Ainsi, on peut envisager les oeuvres comme des signes avant-coureurs ou des symptômes d’un monde.
Dans ce monde de représentations, les peintures sont des appareils. Elles demandent à être actionnées pour réaliser leur programme. Ce sont des instruments qui conditionnent et sont conditionnés par notre sensibilité.
Par différentes méthodes d’appropriation du réel, qui impliquent entre autres l’utilisation artisanale de procédés techniques industriels, le peintre se fraie un chemin dans le fatras visuel de notre époque.
Galerie Nicolas Robert
10, rue King
Montréal
Jamais plus
Du 15 janvier au 13 février 2016
Vernissage le vendredi 15 janvier 2016 à 17h30
L’exposition Jamais plus se manifeste comme un état des recherches de Péio Eliceiry sur la nature de l’estampe, ses dispositifs de présentation, ses modalités de création et ses matériaux. Ce projet fait suite au travail entamé lors d’une récente résidence au centre de production en estampe Engramme. L’expérience était alors d’imprimer des retailles de matériaux de construction divers. Par les procédés d’encrage et de passage sous presse, les qualités internes de ces fragments étaient révélées et leur disposition sur la surface donnée du papier rendait signifiants ces matériaux réputés banals et inutiles.
L’exposition actuelle développe ces mêmes principes de récupération, de composition et d’impression et les adapte à l’espace de la galerie. Le dispositif mural réalisé in situ grâce à une technique de pulvérisation de peinture se déploie comme une fresque présentant un inventaire de formes agencées selon des contraintes concrètes de visibilité et de structure. L’image résultant de ce processus entretient des rapports avec la photographie et extensivement avec la technique pariétale immémoriale de projection de pigments qui fixait l’empreinte négative de la main, de l’outil.
Questionnant le statut de l’œuvre d’art et la valeur du processus via une approche expérimentale de l’estampe, Péio Eliceiry propose une installation immersive qui examine le potentiel de la trace dans nos rapports aux objets et aux images. Ainsi, Jamais plus s’entend comme un mantra aux significations paradoxales : une violente imprécation contre l’attitude matérialiste et une complainte nostalgique des choses disparues.
Nevermore
The exhibition Nevermore presents the state of Péio Eliceiry’s current research on the nature of print: its mode of presentation, production methods, and materials. This project is a continuation of the work started during an artist residency at Engramme, an artist-run centre specialised in print. The experiment there had been to print using scraps of various building materials and, by working with ink and press, revealing the inner qualities of each fragment, as various combination on paper gave newfound meaning to once trivial and useless materials.
The current exhibition expands on the same principles of recycling, composition and printing, and adapts them to Arprim’s gallery space. A spray-painting technique was used to create the main wall piece, which unfolds into a fresco-like array of shapes arranged along various specific constraints of visibility and structure. The resulting image holds strong connections to photography, as well as the immemorial cave-painting technique that consisted in making a negative of one’s hand or tool using pigment projections.
Using this experimental printing approach to question the status of works of art and the value of their creation processes, Péio Eliceiry proposes an immersive installation that examines the potential of traces in our relationship with objects and images. In this sense, Nevermore is meant as a paradoxical mantra: it is at once a violent cursing of the materialist mindset, and a wistful complaint for things lost.
Arprim, Centre d'essai en art imprimé
372 sainte-catherine O. # 426
Montréal, QC / 514-525-2621
www.arprim.org
Du 15 janvier au 13 février 2016
Vernissage le vendredi 15 janvier 2016 à 17h30
L’exposition Jamais plus se manifeste comme un état des recherches de Péio Eliceiry sur la nature de l’estampe, ses dispositifs de présentation, ses modalités de création et ses matériaux. Ce projet fait suite au travail entamé lors d’une récente résidence au centre de production en estampe Engramme. L’expérience était alors d’imprimer des retailles de matériaux de construction divers. Par les procédés d’encrage et de passage sous presse, les qualités internes de ces fragments étaient révélées et leur disposition sur la surface donnée du papier rendait signifiants ces matériaux réputés banals et inutiles.
L’exposition actuelle développe ces mêmes principes de récupération, de composition et d’impression et les adapte à l’espace de la galerie. Le dispositif mural réalisé in situ grâce à une technique de pulvérisation de peinture se déploie comme une fresque présentant un inventaire de formes agencées selon des contraintes concrètes de visibilité et de structure. L’image résultant de ce processus entretient des rapports avec la photographie et extensivement avec la technique pariétale immémoriale de projection de pigments qui fixait l’empreinte négative de la main, de l’outil.
Questionnant le statut de l’œuvre d’art et la valeur du processus via une approche expérimentale de l’estampe, Péio Eliceiry propose une installation immersive qui examine le potentiel de la trace dans nos rapports aux objets et aux images. Ainsi, Jamais plus s’entend comme un mantra aux significations paradoxales : une violente imprécation contre l’attitude matérialiste et une complainte nostalgique des choses disparues.
Nevermore
The exhibition Nevermore presents the state of Péio Eliceiry’s current research on the nature of print: its mode of presentation, production methods, and materials. This project is a continuation of the work started during an artist residency at Engramme, an artist-run centre specialised in print. The experiment there had been to print using scraps of various building materials and, by working with ink and press, revealing the inner qualities of each fragment, as various combination on paper gave newfound meaning to once trivial and useless materials.
The current exhibition expands on the same principles of recycling, composition and printing, and adapts them to Arprim’s gallery space. A spray-painting technique was used to create the main wall piece, which unfolds into a fresco-like array of shapes arranged along various specific constraints of visibility and structure. The resulting image holds strong connections to photography, as well as the immemorial cave-painting technique that consisted in making a negative of one’s hand or tool using pigment projections.
Using this experimental printing approach to question the status of works of art and the value of their creation processes, Péio Eliceiry proposes an immersive installation that examines the potential of traces in our relationship with objects and images. In this sense, Nevermore is meant as a paradoxical mantra: it is at once a violent cursing of the materialist mindset, and a wistful complaint for things lost.
Arprim, Centre d'essai en art imprimé
372 sainte-catherine O. # 426
Montréal, QC / 514-525-2621
www.arprim.org
ARCHÉTYPE
23 mai au 27 juin 2015
vernissage le 23 mai à 15 h
Péio Eliceiry présente un ensemble d’oeuvres murales hybrides, aux limites de l’image et de l’objet. Il élabore un lexique visuel à la fois intuitif et rationnel où les rapports entre les signes structurent l’exposition. Ses dispositifs picturaux se réapproprient les supports traditionnels aussi bien que les matériaux non conventionnels. Il inscrit dans une vision analogique, délibérément éclectique, des formes et des idées comme autant d’archétypes de l’image.
« Archétype formalise l’idée et idéalise la forme; c’est l’image précise de l’imprécision.
Je ne cherche pas ce que l’image représente, je cherche ce qui la constitue. »
Galerie Nicolas Robert
10, rue King
Montréal
23 mai au 27 juin 2015
vernissage le 23 mai à 15 h
Péio Eliceiry présente un ensemble d’oeuvres murales hybrides, aux limites de l’image et de l’objet. Il élabore un lexique visuel à la fois intuitif et rationnel où les rapports entre les signes structurent l’exposition. Ses dispositifs picturaux se réapproprient les supports traditionnels aussi bien que les matériaux non conventionnels. Il inscrit dans une vision analogique, délibérément éclectique, des formes et des idées comme autant d’archétypes de l’image.
« Archétype formalise l’idée et idéalise la forme; c’est l’image précise de l’imprécision.
Je ne cherche pas ce que l’image représente, je cherche ce qui la constitue. »
Galerie Nicolas Robert
10, rue King
Montréal
BASE 1
21 février au 23 mars 2014
vernissage le 21 février à 20h
BASE 1 est un projet conçu spécifiquement pour l’espace de la grande galerie. Constitué de trois dispositifs présentés selon trois axes, l’ensemble revisite les systèmes de présentation des images en regard de l’histoire de la peinture et de l’installation sculpturale. La fresque, les volumes géométriques, le diptyque, le présentoir, sont autant de structures récurrentes de l’histoire de l’art que l’exposition explore. BASE 1 est aussi un constat sur l’image, un commentaire graphique sur la multiplicité de sens de l’image. Politique, mystique, décorative, traditionnelle, l’image est comprise comme instrument visuel de contrôle de la réalité. Peinte, elle retourne à sa structure primitive, concrète, équivoque. Entre l’image finie et le matériau brut, entre le signifié et la substance, entre la figure et la forme, le projet manifeste cet état singulier de l’image peinte.
L'Œil de Poisson
580, Côte d'Abraham, Québec
21 février au 23 mars 2014
vernissage le 21 février à 20h
BASE 1 est un projet conçu spécifiquement pour l’espace de la grande galerie. Constitué de trois dispositifs présentés selon trois axes, l’ensemble revisite les systèmes de présentation des images en regard de l’histoire de la peinture et de l’installation sculpturale. La fresque, les volumes géométriques, le diptyque, le présentoir, sont autant de structures récurrentes de l’histoire de l’art que l’exposition explore. BASE 1 est aussi un constat sur l’image, un commentaire graphique sur la multiplicité de sens de l’image. Politique, mystique, décorative, traditionnelle, l’image est comprise comme instrument visuel de contrôle de la réalité. Peinte, elle retourne à sa structure primitive, concrète, équivoque. Entre l’image finie et le matériau brut, entre le signifié et la substance, entre la figure et la forme, le projet manifeste cet état singulier de l’image peinte.
L'Œil de Poisson
580, Côte d'Abraham, Québec
Vidéo de l'artiste à propos de l'exposition BASE1
Topologies
20 avril - 18 mai 2013
La Galerie Nicolas Robert est heureuse de présenter « Topologies », une exposition de Péio Eliceiry. Le vernissage aura lieu le samedi 20 avril 2013 à partir de 15h, en présence de l’artiste.
Péio Eliceiry présente une suite picturale de dix tableaux monochromes de format carré. L’ensemble s’inscrit dans l’espace de la galerie tel une charte de couleurs photosensible où se révèlent les images. Le tableau central est le site graphique où se déroule l’Histoire.
« L’espace est infini. Le plan s’incline. La continuité est une fonction de la limite. La couleur est un lieu. Persistance rétinienne. Persistance mnémonique. Perméabilité des formes. Apparition. Disparition. Hors-champ. Impossibilité de l’image unique. Topologies. Vies des formes. »
***
Galerie Nicolas Robert is pleased to present “Topologies”, Péio Eliceiry’s solo exhibition. The exhibition will be held from 20 April to 18 May, 2013. The vernissage will take place on Saturday 20 April, 2013, from 3:00 p.m., in the presence of the artist.
Péio Eliceiry presents a series of ten pictorial monochrome square paintings. The images are revealed in the gallery’s space as a photosensitive color chart. The central painting is the graphic site where the History takes place.
"Space is infinite. The surface tilts. Continuity is a function of the limit. Color is a place. Retinal persistence. Mnemonic persistence. Forms permeability. Appearance. Disappearance. Off-screen. Impossibility of a single image. Topologies. Life forms."
To the limit of minimalism and genre painting, the pictorial approach of Péio Eliceiry is based on formal and spatial concerns of the figuration technique. The images represented, in spite of their simple aesthetic, narrative or critical qualities, question the codes and space representation of the painting.
This practice welcomes a conceptual approach that challenges the objective material, spatial and architectural data to the subjective comprehension of the representation.
“My painting is a “fine pretext”: almost nothing in order to show everything, even the invisible, the negative, the external, the concept, the out-of-scope image.”
Galerie Nicolas Robert
Édifice Le Belgo
372, rue Sainte-Catherine Ouest, #524
Montréal (Québec) H3B 1A2
Canada
20 avril - 18 mai 2013
La Galerie Nicolas Robert est heureuse de présenter « Topologies », une exposition de Péio Eliceiry. Le vernissage aura lieu le samedi 20 avril 2013 à partir de 15h, en présence de l’artiste.
Péio Eliceiry présente une suite picturale de dix tableaux monochromes de format carré. L’ensemble s’inscrit dans l’espace de la galerie tel une charte de couleurs photosensible où se révèlent les images. Le tableau central est le site graphique où se déroule l’Histoire.
« L’espace est infini. Le plan s’incline. La continuité est une fonction de la limite. La couleur est un lieu. Persistance rétinienne. Persistance mnémonique. Perméabilité des formes. Apparition. Disparition. Hors-champ. Impossibilité de l’image unique. Topologies. Vies des formes. »
***
Galerie Nicolas Robert is pleased to present “Topologies”, Péio Eliceiry’s solo exhibition. The exhibition will be held from 20 April to 18 May, 2013. The vernissage will take place on Saturday 20 April, 2013, from 3:00 p.m., in the presence of the artist.
Péio Eliceiry presents a series of ten pictorial monochrome square paintings. The images are revealed in the gallery’s space as a photosensitive color chart. The central painting is the graphic site where the History takes place.
"Space is infinite. The surface tilts. Continuity is a function of the limit. Color is a place. Retinal persistence. Mnemonic persistence. Forms permeability. Appearance. Disappearance. Off-screen. Impossibility of a single image. Topologies. Life forms."
To the limit of minimalism and genre painting, the pictorial approach of Péio Eliceiry is based on formal and spatial concerns of the figuration technique. The images represented, in spite of their simple aesthetic, narrative or critical qualities, question the codes and space representation of the painting.
This practice welcomes a conceptual approach that challenges the objective material, spatial and architectural data to the subjective comprehension of the representation.
“My painting is a “fine pretext”: almost nothing in order to show everything, even the invisible, the negative, the external, the concept, the out-of-scope image.”
Galerie Nicolas Robert
Édifice Le Belgo
372, rue Sainte-Catherine Ouest, #524
Montréal (Québec) H3B 1A2
Canada
Expédition
17 avril au 27 mai 2013
Vernissage le 17 avril à 17h
Une exposition de Blaise Carrier-Chouinard, Péio Eliceiry, Amélie Laurence Fortin, Christian Messier, Mylène Michaud et François Simard.
Expédition est une première exposition qui rassemble les artistes et amis Blaise Carrier-Chouinard, Péio Eliceiry, Amélie Laurence Fortin, Christian Messier, Mylène Michaud et François Simard. Il s'agit d'une occasion pour le collectif d’unir des imaginaires qui se sont stimulés, entremêlés et inter influencés depuis les quinze dernières années.
Le projet présenté au Cercle est l’étape préparatoire d’une expédition réelle qui aura lieu au cours de l’année 2013 dans le contexte d’une expérience artistique de survie en forêt. Vidéo, œuvre sonore, dessins, sculptures et peintures investissent l’idée archétypale du territoire et de l’expédition. Cartographies, plans, archives, prototypes, trajectoires sont autant de matériaux essentiels à l’Expédition.
Un espace nostalgique où l’art et l’archive se soudent en un rêve de liberté, c’est ce que le groupe nous propose en première au Cercle.
Article paru dans Le Soleil le 4 mai 2013
17 avril au 27 mai 2013
Vernissage le 17 avril à 17h
Une exposition de Blaise Carrier-Chouinard, Péio Eliceiry, Amélie Laurence Fortin, Christian Messier, Mylène Michaud et François Simard.
Expédition est une première exposition qui rassemble les artistes et amis Blaise Carrier-Chouinard, Péio Eliceiry, Amélie Laurence Fortin, Christian Messier, Mylène Michaud et François Simard. Il s'agit d'une occasion pour le collectif d’unir des imaginaires qui se sont stimulés, entremêlés et inter influencés depuis les quinze dernières années.
Le projet présenté au Cercle est l’étape préparatoire d’une expédition réelle qui aura lieu au cours de l’année 2013 dans le contexte d’une expérience artistique de survie en forêt. Vidéo, œuvre sonore, dessins, sculptures et peintures investissent l’idée archétypale du territoire et de l’expédition. Cartographies, plans, archives, prototypes, trajectoires sont autant de matériaux essentiels à l’Expédition.
Un espace nostalgique où l’art et l’archive se soudent en un rêve de liberté, c’est ce que le groupe nous propose en première au Cercle.
Article paru dans Le Soleil le 4 mai 2013
La jeune peinture et ses collectionneurs
9 mars - 20 avril 2013
Commissaire: Réal Lussier
Un catalogue d'exposition, avec textes de Réal Lussier et entrevues des collectionneurs,
sera lancé le jour du vernissage, le 23 mars.
Des œuvres de Hugo Bergeron, Jérôme Bouchard, Anthony Burnham, Péio Eliceiry, Dil Hildebrand, Chris Kline, Daniel Lahaise, Daniel Langevin, Jean-François Lauda, Alexis Lavoie, Mathieu Lefevre, Jennifer Lefort, Luce Meunier, Natalie Reis, François Simard et Justin Stephens.
Les seize œuvres réunies par le commissaire Réal Lussier pour cette exposition ont en commun d'avoir été acquises par des collectionneurs et réalisées par des jeunes peintres québécois reconnus et prometteurs. Avec son caractère unique, cette exposition nous fait donc bénéficier de points de vue privilégiés sur la jeune peinture québécoise actuelle : soit par le regard des créateurs eux-mêmes et par celui des collectionneurs. Un des attraits de cette exposition est de montrer que malgré toute apparence, ces points de vue ne sont pas divergents. Au contraire, tous les visiteurs de l'exposition pourront constater qu'ensemble, les œuvres de l'exposition forment un corpus qui démontre avec force la vitalité et la solidité de la jeune peinture actuelle au Québec. Et d'autre part, les visiteurs pourront également constater que les œuvres collectionnées témoignent d'un intérêt ravivé pour la peinture en tant que grande discipline artistique, consécutivement à une période de « prolifération de pratiques photographiques, vidéographiques, filmiques et installatives qui occultèrent passablement de l'avant-scène artistique le travail des jeunes peintres », comme le commissaire Réal Lussier l'exprime avec pertinence dans le texte qu'il signe pour le catalogue qui sera lancé au cours de l'exposition.
Avec un panorama de la peinture québécoise contemporaine qui couvre toutes les tendances expressives, allant de la figuration à l'abstraction, cette exposition affirme la capacité de cette génération de peintres de renouveler la discipline et de construire une peinture énergique et vigoureuse qui obtient maintenant, et de plus en plus, l'intérêt et le soutien de collectionneurs qui en font la découverte. Le catalogue d'exposition, outre la reproduction des œuvres, nous introduit à la passion de ces collectionneurs et aux motifs qui ont donné lieu à l’acquisition des œuvres exposées. En réunissant autant d'œuvres et de collectionneurs, cette exposition souhaite promouvoir le travail des jeunes artistes québécois et leur donner de la visibilité, de même que susciter une ouverture et de l'intérêt, et même des vocations, pour l'acquisition de leurs œuvres par des collectionneurs de mieux en mieux informés.
Le projet du commissaire Réal Lussier, qui négocie ainsi le rapprochement entre les artistes de la relève et leurs collectionneurs, est tout à la fois original et fécond. Il atteste de la sensibilité et de l'expertise de M. Lussier, auteur et historien de l’art, auparavant conservateur au Musée d'art contemporain de Montréal et aujourd'hui commissaire indépendant.
9 mars - 20 avril 2013
Commissaire: Réal Lussier
Un catalogue d'exposition, avec textes de Réal Lussier et entrevues des collectionneurs,
sera lancé le jour du vernissage, le 23 mars.
Des œuvres de Hugo Bergeron, Jérôme Bouchard, Anthony Burnham, Péio Eliceiry, Dil Hildebrand, Chris Kline, Daniel Lahaise, Daniel Langevin, Jean-François Lauda, Alexis Lavoie, Mathieu Lefevre, Jennifer Lefort, Luce Meunier, Natalie Reis, François Simard et Justin Stephens.
Les seize œuvres réunies par le commissaire Réal Lussier pour cette exposition ont en commun d'avoir été acquises par des collectionneurs et réalisées par des jeunes peintres québécois reconnus et prometteurs. Avec son caractère unique, cette exposition nous fait donc bénéficier de points de vue privilégiés sur la jeune peinture québécoise actuelle : soit par le regard des créateurs eux-mêmes et par celui des collectionneurs. Un des attraits de cette exposition est de montrer que malgré toute apparence, ces points de vue ne sont pas divergents. Au contraire, tous les visiteurs de l'exposition pourront constater qu'ensemble, les œuvres de l'exposition forment un corpus qui démontre avec force la vitalité et la solidité de la jeune peinture actuelle au Québec. Et d'autre part, les visiteurs pourront également constater que les œuvres collectionnées témoignent d'un intérêt ravivé pour la peinture en tant que grande discipline artistique, consécutivement à une période de « prolifération de pratiques photographiques, vidéographiques, filmiques et installatives qui occultèrent passablement de l'avant-scène artistique le travail des jeunes peintres », comme le commissaire Réal Lussier l'exprime avec pertinence dans le texte qu'il signe pour le catalogue qui sera lancé au cours de l'exposition.
Avec un panorama de la peinture québécoise contemporaine qui couvre toutes les tendances expressives, allant de la figuration à l'abstraction, cette exposition affirme la capacité de cette génération de peintres de renouveler la discipline et de construire une peinture énergique et vigoureuse qui obtient maintenant, et de plus en plus, l'intérêt et le soutien de collectionneurs qui en font la découverte. Le catalogue d'exposition, outre la reproduction des œuvres, nous introduit à la passion de ces collectionneurs et aux motifs qui ont donné lieu à l’acquisition des œuvres exposées. En réunissant autant d'œuvres et de collectionneurs, cette exposition souhaite promouvoir le travail des jeunes artistes québécois et leur donner de la visibilité, de même que susciter une ouverture et de l'intérêt, et même des vocations, pour l'acquisition de leurs œuvres par des collectionneurs de mieux en mieux informés.
Le projet du commissaire Réal Lussier, qui négocie ainsi le rapprochement entre les artistes de la relève et leurs collectionneurs, est tout à la fois original et fécond. Il atteste de la sensibilité et de l'expertise de M. Lussier, auteur et historien de l’art, auparavant conservateur au Musée d'art contemporain de Montréal et aujourd'hui commissaire indépendant.
Matière sous influence / Mesmerizing Matter
12 mai – 30 juin 2012
Commissaire Réal Lussier / Curated by Réal Lussier
Si la dernière décennie a vu l’affirmation de nouvelles pratiques conceptuelles, force est de constater qu’en contre-partie de récentes stratégies artistiques retiennent l’attention pour le regain d’intérêt porté à la question de la matérialité. On observe ainsi chez plusieurs jeunes artistes ce qu’on peut qualifier de « réappropriation » de la matière dans toute l’épaisseur et la profondeur de ses implications ( textures, couleurs, propriétés, diversité, potentiel symbolique ); artistes dont le travail se distingue par un savoir-faire, parfois au moyen de procédés relativement traditionnels, voire artisanaux.
While the last decade witnessed the emergence of new conceptual art practices, recent artistic approaches demonstrate the rebirth of an interest towards the questions of materiality. Indeed, many emerging artists choose to make the material their own again, through its textures, colors, characteristics, diversity, and potential symbolic. These artists’ work showcases a grand quality, sometimes distinguished by the use of more traditional processes, or craft.
Artistes / Artists : Chloé Desjardins, Péio Eliceiry, Caroline Gagnon, Pascal Gingras, Clémence Grieco, Sylvie Larouche, Mathieu Latulippe, François Simard
12 mai – 30 juin 2012
Commissaire Réal Lussier / Curated by Réal Lussier
Si la dernière décennie a vu l’affirmation de nouvelles pratiques conceptuelles, force est de constater qu’en contre-partie de récentes stratégies artistiques retiennent l’attention pour le regain d’intérêt porté à la question de la matérialité. On observe ainsi chez plusieurs jeunes artistes ce qu’on peut qualifier de « réappropriation » de la matière dans toute l’épaisseur et la profondeur de ses implications ( textures, couleurs, propriétés, diversité, potentiel symbolique ); artistes dont le travail se distingue par un savoir-faire, parfois au moyen de procédés relativement traditionnels, voire artisanaux.
While the last decade witnessed the emergence of new conceptual art practices, recent artistic approaches demonstrate the rebirth of an interest towards the questions of materiality. Indeed, many emerging artists choose to make the material their own again, through its textures, colors, characteristics, diversity, and potential symbolic. These artists’ work showcases a grand quality, sometimes distinguished by the use of more traditional processes, or craft.
Artistes / Artists : Chloé Desjardins, Péio Eliceiry, Caroline Gagnon, Pascal Gingras, Clémence Grieco, Sylvie Larouche, Mathieu Latulippe, François Simard
Le Monument
Du 20 octobre au 13 novembre 2011
Vernissage: jeudi 20 octobre à 17h
Le Monument est destiné à perpétuer le souvenir de quelque chose. Le monument se dresse face à l’Histoire; il commémore ce qui disparaît, ce qui s’efface dans les méandres de la Mémoire. Le monument est une image. […]à la fois forme littérale et représentation, chose et icône. (Péio Eliceiry)
La Galerie des arts visuels présente une suite d’œuvres picturales inédites du peintre Péio Eliceiry. Ce sont des tableaux de grandes dimensions. Des images figuratives se juxtaposent à des éléments colorés d’une grande abstraction. On reconnaîtra facilement : un totem, un immeuble monumental du XIXe siècle, un paysage grandiose, une colonne imposante avec ses feuilles d’acanthe… Les images en noir et blanc semblent issues de la mémoire, comme si elles venaient témoigner de ce qui est disparu. Étrange corpus de signes qui partagent une propension à la monumentalité. Il est ici question d’échelle bien sûr, mais, d’abord et avant tout, de symbolisme, d’une sélection d’images issues de notre mémoire collective.
La couleur survient, dans de petites touches ou des carrés aux arêtes vives. Elle rythme et ponctue la surface, nous rappelle la planéité et la matérialité de la peinture. Un dialogue s’amorce entre ces images du passé et l’évidence matérielle du tableau, ses liens inéluctables avec la représentation. Au sol, dès notre arrivée, une pièce est déposée là, comme un étrange objet, tapis ou tableau couché, occupant tout le centre de la galerie. L’objet tissé de manière rudimentaire évoque la trame de la toile et celle de l’Histoire, véritable support des images peintes.
L’artiste tient à remercier Pascale Bédard, Marcel Jean, Nicolas Lachance, Lisanne Nadeau et Mylène Michaud.
Du 20 octobre au 13 novembre 2011
Vernissage: jeudi 20 octobre à 17h
Le Monument est destiné à perpétuer le souvenir de quelque chose. Le monument se dresse face à l’Histoire; il commémore ce qui disparaît, ce qui s’efface dans les méandres de la Mémoire. Le monument est une image. […]à la fois forme littérale et représentation, chose et icône. (Péio Eliceiry)
La Galerie des arts visuels présente une suite d’œuvres picturales inédites du peintre Péio Eliceiry. Ce sont des tableaux de grandes dimensions. Des images figuratives se juxtaposent à des éléments colorés d’une grande abstraction. On reconnaîtra facilement : un totem, un immeuble monumental du XIXe siècle, un paysage grandiose, une colonne imposante avec ses feuilles d’acanthe… Les images en noir et blanc semblent issues de la mémoire, comme si elles venaient témoigner de ce qui est disparu. Étrange corpus de signes qui partagent une propension à la monumentalité. Il est ici question d’échelle bien sûr, mais, d’abord et avant tout, de symbolisme, d’une sélection d’images issues de notre mémoire collective.
La couleur survient, dans de petites touches ou des carrés aux arêtes vives. Elle rythme et ponctue la surface, nous rappelle la planéité et la matérialité de la peinture. Un dialogue s’amorce entre ces images du passé et l’évidence matérielle du tableau, ses liens inéluctables avec la représentation. Au sol, dès notre arrivée, une pièce est déposée là, comme un étrange objet, tapis ou tableau couché, occupant tout le centre de la galerie. L’objet tissé de manière rudimentaire évoque la trame de la toile et celle de l’Histoire, véritable support des images peintes.
L’artiste tient à remercier Pascale Bédard, Marcel Jean, Nicolas Lachance, Lisanne Nadeau et Mylène Michaud.
Carré blanc sur fond dur
27 Octobre au 4 Décembre 2011
John Boyle-Singfield, Péio Eliceiry, Dil Hildebrand, John Wood and Paul Harrison,
Jacinthe Lessard-L, Oli Sorenson, Mathieu Valade
Presque cent ans après la création du « Carré blanc sur fond blanc » peint par Kasimir Malevitch en 1918, les arts appliqués et les arts visuels continuent d’être influencés par les préoccupations formalistes du 20e siècle : constructivisme, suprématisme, abstraction géométrique, De Stijl, minimalisme et bien d'autres. L'exposition CARRÉ BLANC SUR FOND DUR regroupe sept artistes dont le travail est marqué, à différents niveaux, par les recherches formelles de ces mouvements de l'art moderne.
27 Octobre au 4 Décembre 2011
John Boyle-Singfield, Péio Eliceiry, Dil Hildebrand, John Wood and Paul Harrison,
Jacinthe Lessard-L, Oli Sorenson, Mathieu Valade
Presque cent ans après la création du « Carré blanc sur fond blanc » peint par Kasimir Malevitch en 1918, les arts appliqués et les arts visuels continuent d’être influencés par les préoccupations formalistes du 20e siècle : constructivisme, suprématisme, abstraction géométrique, De Stijl, minimalisme et bien d'autres. L'exposition CARRÉ BLANC SUR FOND DUR regroupe sept artistes dont le travail est marqué, à différents niveaux, par les recherches formelles de ces mouvements de l'art moderne.
VACANCES
18 mars au 10 avril 2011
La Galerie Le 36 vous invite à l'exposition Vacances de Péio Eliceiry. Il s'agit de deux diptyques où icônes, marques et figures en présence font cohabiter des mondes hétérogènes. Dessin et couleur y tiennent en suspens des espaces aux natures diverses qui modulent au gré des signes, lumières ou chuchotements, offrant dans la diversité des plans de réels moments de peinture.
«Temps d’oisiveté, de vide.
Les grands idéaux de l’Occident tombent en ruines.
Progrès, technologie, loisir, divertissement; rencontre de Tchernobyl et de la Floride.
Le hors-champ de l’histoire se présente comme un anéantissement.
La dignité, la liberté, le bonheur, vendus comme des marchandises.
Tourisme de catastrophe et science de la distraction.
Les vacances d’un empire : Visites Libres.»
De grands tableaux de joyeuse apparence témoignent de ces ruines. Disparition de l’image, vacuité, transparence, flou. Une signalétique de la fin d’un monde. Un travail qui attend.
18 mars au 10 avril 2011
La Galerie Le 36 vous invite à l'exposition Vacances de Péio Eliceiry. Il s'agit de deux diptyques où icônes, marques et figures en présence font cohabiter des mondes hétérogènes. Dessin et couleur y tiennent en suspens des espaces aux natures diverses qui modulent au gré des signes, lumières ou chuchotements, offrant dans la diversité des plans de réels moments de peinture.
«Temps d’oisiveté, de vide.
Les grands idéaux de l’Occident tombent en ruines.
Progrès, technologie, loisir, divertissement; rencontre de Tchernobyl et de la Floride.
Le hors-champ de l’histoire se présente comme un anéantissement.
La dignité, la liberté, le bonheur, vendus comme des marchandises.
Tourisme de catastrophe et science de la distraction.
Les vacances d’un empire : Visites Libres.»
De grands tableaux de joyeuse apparence témoignent de ces ruines. Disparition de l’image, vacuité, transparence, flou. Une signalétique de la fin d’un monde. Un travail qui attend.